Le plan de travail

Le plan de travail

Pourquoi un tel outil ?

On m’avait beaucoup parlé de la différenciation à l’école normale. Je l’avoue : je n’avais pas bien compris toute l’importance de différencier au quotidien avec mes élèves ! Quand j’ai commencé à enseigner, j’ai très vite été surpris par la différence de rythme des élèves : à peine une feuille donnée que certains l’avaient déjà finie! Et puis d’autres, toujours les mêmes il faut bien le dire, me la rendaient à la fin de l’heure. Les premiers attendaient sagement. Je dirais plutôt : bêtement ! Alors j’ai commencé à donner des activités pour s’occuper : une revue complémentaire (mais oui, un cétacé connu en Belgique!) puis des jeux. Mais ça ne m’allait pas toujours pas : je n’aimais pas l’idée que les élèves attendent le prof donner son cours. Que du temps perdu ! C’est donc ainsi que je suis tombé sur ce document.

C’est quoi ?

Le plan de travail est un outil qui présente aux élèves les tâches à effectuer sur une période donnée. Ces tâches sont soit issues des ceintures de compétences (si on les utilise) soit en lien avec les notions précédemment abordées en classe. Oui ! Vous avez bien lu : il est important d’inclure des activités qui ont été préalablement abordées en collectif. Bon, on pourra admettre de proposer aux enfants de manipuler un peu avant une nouvelle notion. Je pense là à la table de Pythagore que j’avais donnée dans le plan de travail avant d’entamer les tables de multiplication. 

Il ne faut pas donc forcément des ceintures pour un plan de travail. L’inverse, par contre, est indispensable ! 

Fiche info 2 de la FWB : la différenciation

Le plan de travail est un dispositif permettant la mise en oeuvre d’une différenciation à posteriori, en vue de consolider les apprentissages réalisés antérieurement. Il s’agit d’amener les élèves à réaliser librement une série d’activités en lien direct avec les contenus abordés précédemment, dans l’ordre et au rythme qu’ils désirent, à condition de respecter l’échéance fixe. 

 

 

 

Il s’agit la plupart du temps d’une feuille A4 donnée à chaque enfant. La motrice est identique. C’est le contenu qui sera différent en fonction de l’avancement de chaque élève. Ainsi, si un élève doit repasser une évaluation, il va d’abord approfondir cette notion. Il indiquera la fiche d’approfondissement. Puis, une fois terminée, il indiquera le test à passer.

Ainsi, un plan de travail comporte

  • des activités obligatoires : ce sont toutes les tâches à réaliser pour la fin de période ;
  • des activités semi-obligatoires : ce sont des tâches à effectuer sur un laps de temps plus large. Par exemple, pour la fin du mois ou pour la fin de trimestre. L’élève ne doit donc pas forcément les réaliser pendant cette période… Dans ma classe, je propose des activités en savoir écouter avec une tablette, des fichiers de mathématiques ou de lecture (j’aime beaucoup les fichiers PEMF),…
  • des activités facultatives : comme son nom l’indique, ce sont des tâches que l’enseignant propose mais qui ne sont pas obligatoires. Il y en a beaucoup à l’école si on y réfléchit. Dans ma classe, c’est aller sur le site Scratch, c’est aussi manipuler avec un géoplan, c’est lire un livre… Maintenant, j’ai pu constaté dans ma recherche sur le sujet auprès d’une vingtaine d’élèves qu’il est indispensable de proposer ces activités facultatives aux élèves fragiles… ceux qui prennent beaucoup de temps pour réaliser les tâches obligatoires. Sorte de petites parenthèses dans le travail. 

Quand et à quelle fréquence ?

Le plan de travail couvre généralement, d’une classe à l’autre, une période d’une à 3 semaines. Plus le temps sera long, plus il sera difficile pour les élèves d’anticiper et s’organiser. Pour ma part, en début d’année, tous mes élèves reçoivent un plan de travail pour une semaine. Puis au fil de l’année qui s’écoule, certains élèves, qui se montrent autonomes, travaillent sur une période de 2 semaines, puis 3 semaines. Les degrés d’autonomie m’aideront sur ce point. 

A la fin de chaque période, l’élève réalise un bilan. Ce bilan peut évaluer la qualité et le rythme de travail. Je remets le nouveau plan de travail afin d’y reporter les activités inachevées. On ne donne donc jamais à terminer à la maison… ou sur le temps de midi !

L’heure de plan de travail doit être fixée dans l’agenda de la semaine. Au mieux, on évitera de déplacer ces heures car elles sont importantes pour les enfants. En effet, peut-être qu’un élève aura prévu de passer une évaluation pour l’obtention de la ceinture. Si l’enseignant supprime cette heure, cela le frustrera. De plus, dans les classes coopératives, on apprécie vraiment ces moments ritualisés et ces routines. Cette heure fait partie de la routine.

En début d’année scolaire, l’enseignant se concentre sur l’organisation et sur les premiers apprentissages. On attendra 2 à 3 semaines avant d’intégrer ces heures dans son horaire. La première semaine, il faut prévoir du temps pour bien expliciter ce document. Au fil de l’année, on ajoutera des heures individualisées mais sans jamais tomber dans l’excès : il ne faut pas dépasser la moitié du temps scolaire. Par exemple, si j’ai 19 périodes avec mes élèves, je vise 9 heures maximum d’individualisation par semaine. En effet, les recherches montrent qu’une trop forte individualisation contribue à renforcer les écarts de niveaux. De plus, les situations collectives restent importantes ! C’est à plusieurs que l’on apprend…

Dans ma classe au quotidien

Ma boucle évaluative

En gros, l’idée est de proposer une heure quotidienne d’individualisation. Pendant cette période, certains élèves effectuent du travail obligatoire : des approfondissements, des tests ou de la remédiation. D’autres effectuent des tâches (semi)facultatives : ils écoutent un texte et répondent aux questions, ils écrivent un texte libre, le mettent en forme ou l’écrivent sur notre blog, ils préparent leur conférence… Bref, en tant qu’enseignant, vous pouvez voir chacun de vos élèves travailler sur quelque chose de différent. On dirait un peu les abeilles dans une ruche : chacun sait exactement ce qu’il a à faire… C’est top !

Mon plan de travail

Plan de travail (version 2021-2022)
Plan de travail (version 2023-2024)

Mon plan de travail comporte plusieurs encarts :

  • CEINTURES DE COMPETENCES

C’est l’encart qui permet à chaque élève d’indiquer ce qu’il a à réaliser pour les ceintures de compétences. Il y indique la fiche d’approfondissement à faire et le test. A chaque fois qu’une activité est entamée (mais non finie), il barre une fois la case. Quand l’activité est terminée, alors il coche deux fois, créant ainsi une croix. 

Pour connaitre les différentes tâches à effectuer pour les ceintures, l’élève consulte régulièrement son carnet des ceintures.

  • JE DOIS…

J’avais placé cet encart pour permettre aux élèves de terminer une activité autre que les ceintures. Par exemple, des exercices dans notre manuel de math. Je donne souvent un certain temps pour résoudre ces exercices. A la fin de la période (ou des périodes), je demande de les terminer en plan de travail.

  • JE DOIS AUSSI…

Ce sont toutes les activités (semi)-facultatives. Il y a un encart pour le texte libre, pour différents activités à réaliser pour le trimestre. Les centres et les activités autonomes se réfèrent à mes pratiques de classe flexible. Une part importante du travail en autonomie est réalisée à l’aide de la préparation et présentation d’une conférence.

  • AGENDA

Mes élèves m’ont demandé de garder cette partie car c’est là qu’ils fixent les jours pour valider les tests. Je sais, c’est redondant avec leur journal de classe… mais j’écoute leur demande ! Dans la version de 2023, cet agenda est intégré dans les cases des ceintures de compétences.

  • CEINTURE DE COMPORTEMENT

Les élèves indiquent leur actuelle ceinture de comportement et indique s’ils souhaitent ou non passer à la ceinture suivante. Quand un élève gêne les autres ou lui-même, il coche une gêne dans son plan de travail. Les élèves ne peuvent accéder à la ceinture suivante qu’en ayant moins de X gênes par semaine. 

  • AIDE & TUTORAT

C’est là qu’ils indiquent les remediations effectuées entre eux. C’est toujours bon de garder un endroit pour les indiquer. Cela permet aussi aux parents de les consulter. 

  • NOTES

C’est un espace qui m’est réservé, puisque j’essaye de régulièrement vérifier les plans de travail. 

  • AUTONOMIE – BILAN

Il est important de faire un retour sur le travail effectué. Il s’agit d’un feedback très important pour les élèves. J’aborde l’autonomie dans le point suivant. 

Plan de travail de Maxime

Dans ce plan de travail, Maxime aborde deux ceintures de compétences : la ceinture verte de texte et la ceinture bleue en mot. On peut voir qu’il doit effectuer l’approfondissement 5.1. en mot (sur les adverbes) et par la suite, réaliser son test. Il a aussi aidé un autre élève dans le rangement de son classeur.

Mes élèves ne sont pas autonomes !

C’est finalement une phrase que j’entends régulièrement… probablement la première quand je propose de mettre en place un plan de travail. Ces profs ont raison ! Les miens non plus ne sont pas autonomes quand ils arrivent chez moi. Ce serait trop beau ! Mais voilà… l’autonomie, ça s’apprend ! 

Le coeur du plan de travail, ce sont ces degrés d’autonomie. En début d’année, les élèves sont au degré 1. C’est moi qui complète chaque plan de travail. En fait, souvent, j’écris les tâches sur un seul plan de travail et le photocopie en 25 exemplaires. L’idée est donc de permettre aux élèves de choisir parmi les activités proposées. C’est déjà top ! Ça booste leur motivation ! Comme ces élèves ne sont pas encore autonomes, je propose une période relativement courte : une semaine. 

En degré 2, les élèves reçoivent un plan de travail vierge et choisissent (avec mon aide ou celui d’un tuteur) les activités à y indiquer. On a donc besoin de ce temps de conversation pour chaque enfant. La période est plus longue et couvre 2 semaines.

En degré 3, les élèves se montrent autonomes. Désormais, c’est seuls qu’ils complèteront leur feuille. Désormais, comme leur rythme est avancé, ils peuvent aussi aider les autres élèves.

Pour passer d’un degré à l’autre, j’ai un peu tout essayé mais j’avoue préférer finalement ma connaissance de l’élève. Je les observe beaucoup ! Je les rencontre aussi fréquemment à mon bureau. C’est donc moi qui les fait passer d’un niveau à l’autre. Ils peuvent aussi bien redescendre de niveau. Dans d’autres classes, on peut jouer avec le nombre d’activités à réaliser sur la période. Si on demande 5 activités, et que les enfants en réalisent 6, ils accèdent au niveau suivant. Et oui, ils montrent qu’ils font plus que ce qui est demandé. 5 activités sur 5, ils restent à leur niveau. Moins de 5 activités, ils descendent de niveau.

Mais voilà, constat personnel, difficile de jouer avec x activités sur la période car tout dépend de ce que je propose comme ceinture… Parfois, certains élèves qui réussissent chaque diagnostic n’ont aucune activité sur les ceintures à réaliser. Difficile de les faire alors descendre de niveau… 

Les degrés d’autonomie

Que faire avec les élèves fragiles ?

Il faut savoir qu’un tel outil peut facilement mettre certains élèves en situation difficile.  

Premièrement, interrogez-vous en tant qu’étudiant : aimiez-vous les cours ex-cathedra de l’enseignant ou les travaux en groupe ? Dans le 1er cas, vous aurez du mal à vous engager si le prof ne vous dit pas exactement quoi faire. Dans le 2e cas, vous allez adorer ce plan de travail car vous aurez l’impression d’être l’auteur de vos actions !

Ensuite, ces élèves fragiles peinent à satisfaire leur besoin de compétence. Et ce besoin est intrinsèquement lié au besoin d’autonomie… Dès lors, ces élèves ne seront pas autonomes. Et inversement ! Pour le dire autrement, un élève qui rencontre des difficultés à résoudre une situation car il ne comprend pas la matière prendra beaucoup de temps… et n’arrivera pas au bout des activités de la période.

Ainsi, certains de mes élèves restent au degré 1 tout au long du cycle. C’est moi qui indique clairement ce qu’ils doivent effectuer. Pour certains, chaque jour, je les appelle à mon bureau et leur propose de choisir une activité. Puis je demande à l’enfant de venir me montrer ce qu’il a réalisé en fin de période. Je cadre donc très fort ces élèves… comme si nous étions en collectif. Le plan de travail peut aussi être modifié pour les aider : au lieu d’avoir un tableau, je propose des lignes. J’indique clairement l’activité du jour sur chaque ligne. Bref, là encore, un peu de différenciation ne fait pas de mal !

Du côté de l’enseignant

C’est pourquoi l’enseignant doit se rendre disponible pendant le plan de travail. Difficile de donner un cours avec un groupe ou de s’occuper d’un élève pendant toute la période. Il n’en profite pas non plus pour corriger. Il est là pour répondre à chacun en cas de besoin. Il prend du temps pour discuter de l’avancement, pour lire avec l’enfant son texte libre, pour l’aider à réaliser un approfondissement, pour donner des tests, pour encourager deux élèves à s’aider… 

Vous l’aurez compris, ce plan de travail pour l’enseignant est une mine d’or ! Je ne comprends pas pourquoi un tel outil n’est pas utilisé dans toutes les classes. Il permet de différencier au quotidien ! L’enseignant prend en compte la richesse de l’hétérogénéité de ses élèves. Il ne vise plus à « rendre tout le monde identique » mais prend bien chaque enfant où il se trouve et lui propose un parcours « personnalisé ». 

On pense souvent que c’est une période un peu « bordélique » pendant laquelle l’enseignant n’a aucun contrôle sur ses élèves. C’est une erreur. Je sais exactement ce que chacun réalise. Je les suis à l’aide de la grille de progression.

Souvent, avec ma collègue, on constate que les élèves sont bien plus productifs qu’en collectif. Finalement, ça rejoint parfaitement cette réflexion :

Ce n’est pas parce que l’on enseigne que les élèves apprennent.

Et oui ! En collectif, je donne mon cours… Mais je ne sais absolument pas si mes élèves comprennent ! Là, en plan de travail, on voit directement quand un enfant peine… 

Enfin, point important, cette heure de travail personnalisé permet d’introduire les interactions coopératives entre les élèves. Comme je l’ai mentionné précédemment, on n’a pas ses élèves qui travaillent seuls. Au contraire ! Certains se mettront ensemble pour réaliser une fiche (c’est de l’entraide), d’autres s’aideront sur une notion problématique. Un tuteur répondra aux éventuelles questions d’un élève qui peine… 

Du côté des élèves

L’objectif du plan de travail est de responsabiliser les élèves dans leur métier d’élève. Les élèves opèrent des choix dans leur parcours. Ce choix les motivent et les poussent à s’engager dans la tâche. Généralement, les enfants adhèrent au plan de travail et à cette heure pendant laquelle on leur permet d’effectuer des tâches à leur rythme et avec les autres élèves. 

Les élèves adoptent également une posture réflexive sur leur personne en tant qu’élèves. Il y a bien ce bilan en fin de semaine et on apprend, petit à petit, à progresser tant dans le rythme que dans les apprentissages.

La gestion du bruit

Cette heure fait peur ! C’est souvent donner de la liberté aux élèves et certains n’hésiteront pas à en profiter. Je vous invite dès le début à cadrer tant vos activités en autonomie qu’en collectif. On utilise régulièrement le code couleurs dans les classes coopératives. 

ROUGE : je demande l’autorisation pour parler

ORANGE : je peux chuchoter

VERT : je peux parler 

BLANC : je demande la permission pour parler au président

La plupart des heures de travail personnalisé se passent en code orange pour permettre aux élèves de chuchoter lors des interactions coopératives. Une heure par semaine est donnée en code rouge. Ainsi, des élèves qui ont besoin d’une grande concentration n’hésitent pas à attendre cette heure-là pour réaliser l’activité. 

L’espace classe doit également être pensé afin de permettre à chacun de se déplacer sans faire de bruit. Mes élèves sont en chaussettes, les cartables sont dehors et je dispose les fichiers au centre de la classe. Bref, on peut se déplacer sans cogner une personne, trébucher sur un cartable ou encore faire tomber des affaires.

J’ai hérité d’élèves un peu perturbateurs en début de cycle et j’avais très peur de les lancer la première fois dans le plan de travail. La 1ère heure fut… surprenante ! Pas un bruit ! J’ai vite fait un retour à la fin de l’heure et ils m’ont tous avoué avoir adoré être pour la 1ère fois agent de leur action (bon, ok, avec d’autres mots… ). Ils ont bien compris ! Et puis, pour la 1ère fois, le prof leur faisait confiance !

– « Alors Monsieur, comme vous nous faites confiance, on essaye de respecter les limites ».

J’ai filmé cette toute première heure de plan de travail pour montrer que oui, c’est possible ! 

Feuille de route – contrat de travail ou plan de travail ?

Pour aller un peu plus loin, il existe différentes versions de cet outil, que l’on appellera différemment selon sa conception, son utilisation et les objectifs poursuivis. Chacune de ses versions est vrai plus dans sa classe ! Souvent, on conseille aux débutants de commencer par la feuille de route… puis, petit à petit, tendre vers le plan de travail. 

Sylvain Connac propose un tableau présentant ces trois outils, en détaillant le support présenté aux élèves, la nature des activités et de l’autonomie, le rôle de l’enseignant et les objectifs de l’outil. 

Distinctions entre feuille de route, contrat de travail et plan de travail

Je pense qu’il est judicieux de connaitre cette distinction, notamment dans les objectifs que l’on vise. Fréquemment, je peux voir sur les réseaux sociaux que des enseignants confondent l’un ou l’autre outil, souvent par crainte de « lâcher » un peu plus leurs élèves dans l’autonomie. Vous allez me dire que ce n’est pas bien grave… Non ! Effectivement ! Mais sachez quels sont les concepts théoriques derrière chaque outil, notamment pour ne pas mettre en danger des élèves qui seraient en difficulté. Comme je le disais plus haut, ces outils peuvent être « dangereux » pour certains élèves. Sachez alors être présent pour eux et les encadrer au mieux dans leurs premiers pas vers l’autonomie…

Comment commencer ?

Avant de commencer, je pense qu’il faut être certain de vouloir essayer un tel outil. C’est donc un changement de posture… et ne pas hésiter à « lâcher » un peu le contrôle que vous exercez sur vos élèves.

On peut commencer n’importe quand dans l’année. Le plus vite au mieux, évidemment… 

D’abord, préparez votre outil, que ce soit une feuille de route, un contrat de travail ou bien un plan de travail. N’essayez pas de le rendre parfait, très vite, vous allez constatez qu’il faudra le modifier. Ce n’est pas grave ! 

Ensuite, il faudra le présenter à vos élèves. Prenez le temps de bien l’expliciter au mieux. Expliquez aussi ce que vous attendez de vos élèves, tant dans leur comportement que dans la réalisation des activités.

Puis, proposez une à deux heure(s) par semaine. L’idée est de toujours mettre un peu plus d’activités obligatoires que les heures prévues, afin de pousser les uns et les autres à s’engager dans la tâche. Peut-être que certains ne feront rien du tout. Là encore, pas de stress, revenez simplement à la fin de l’heure sur un petit feedback oral : Qu’avez-vous aimez ? Qu’est-ce qui vous a posé des difficultés ? Qui a fait quoi ? Qui n’a rien fait ? Pourquoi … Il y aura de la contagion entre les élèves productifs et les autres…

Quand vous sentez bien l’outil et que vos élèves en redemandent, alors n’hésitez pas à prévoir quelques heures supplémentaires. 

Soyez fiers de vous ! Vous proposez à vos élèves un premier pas vers l’autonomie et la responsabilité !

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